Brûlages : un retour positif de St CHAMAS
Lors de l’animation DIAMS à St CHAMAS, le Maire a décidé d’équiper sa police municipale de micro capteur, afin de leur permettre de montrer la nocivité des brûlages aux contrevenants pris sur le fait.
Nathalie GALAND (Groupement Saint Chamas FNE13) en fait un premier bilan.
Voici un retour sur l’expérience des capteurs DIAMS confiés à la police municipale de Saint-Chamas, que j’ai partagé avec Jean-Pierre par téléphone. Le voici par écrit pour tous.
J’ai fait le point cette semaine avec Jérémy, Julien et Cyril de la PM qui a qui ont été confiés des capteurs DIAMS en juin dernier.
Les capteurs sont utilisés pour les brûlages de végétaux mais aussi pour tous types de feu. Les policiers sont intervenus par exemple pour des fumées de barbecue dont l’installation n’était pas aux normes. Leur intervention a poussé ce propriétaire à tuber son installation. Ils nous ont signalé aussi une utilisation pour des feux sur chantier, où brûlaient des végétaux mélangés avec des déchets issus de travaux (sacs de ciments…). Enfin, les capteurs ont été utilisés lors des incendies de l’été comme celui de Miramas ou lors de manifestations grand public.
Dans la plupart des cas, les policiers sont sollicités par les voisins. Avant de se rendre au plus près du lieu d’émission des fumées, ils font en général une mesure chez le plaignant. Ces mesures leur servent dans les échanges avec les personnes en infraction. Pour les policiers, l’outil leur permet de prouver ce qu’ils disent en matière de nocivité et de rendre visible ce qui ne l’est pas. Ils ont notamment relevé des taux de particules élevés dans des secteurs de travaux où les poussières, bien que peu visibles, étaient devenues gênantes.
Au-delà des périodes de printemps et d’automne où les brûlages de végétaux sont importants, ces capteurs sont donc mobilisés tout au long de l’année.
Les policiers ont décidé de n’utiliser qu’un capteur à la fois pour éviter que les capteurs ne se brouillent dans leur lien avec l’application. Ils ont aussi déploré que la connexion Bluetooth soit instable, ce qui oblige à le reconnecter souvent. Mais c’est un détail
En conclusion, on peut dire que les capteurs ont été bien adoptés dans le travail quotidien de cette équipe et qu’ils apportent des éléments importants lors des échanges qu’ils ont avec les habitants impactés et les contrevenants.
A l’image de ce qui a été fait sur Marseille par le CAN (Merci Jean-Pierre), il serait intéressant de faire une plaquette pédagogique similaire sur la commune de Saint Chamas qui nous permettrait de poursuivre la communication locale autour de Signal’air, communication que nous avions démarrée lors de l’incendie des déchets du début d’année via la page Facebook de l’éco ambassade locale. Je vais me rapprocher prochainement de la Municipalité à ce sujet. J’ai mis Victor Journet, notre adjoint à la transition écologique en copie de ce mail.
Voilà en bref pour Saint-Chamas, qui depuis septembre est aussi devenue capitale nationale de la biodiversité, ce qui nous rend très fiers et encourage toutes les instances impliquées dans la préservation de l’environnement à poursuivre leurs efforts.