CAN L2, bref historique
Le Collectif Anti-Nuisances Environnement ( ex CAN L2) créé en 2010 par Guy SAINT JEAN est une association loi 1901 déclarée en Préfecture.
L’article 2 de nos statuts indique : « L’association a pour but de mettre en oeuvre tous les moyens d’action pour s’opposer aux nuisances atmosphériques, phoniques et visuelles que pourrait générer la L2 et par incidence porter atteinte à la santé publique, et à la qualité de vie de la population concernée. »
Concrètement, aujourd’hui, cela se traduit par des actions de vigilance au regard des lois environnementales actuelles et à venir en exigeant la production et la communication des simulations, préalables indispensables à la définition des solutions techniques.
Nos actions relèvent donc du domaine de la Santé Publique et de l’Environnement
Regroupant une vingtaine d’associations ou de groupements ainsi que de simples particuliers, le CAN représente environ un millier de familles.
Notre président fondateur, après avoir dans les années 90 animé un groupement de CIQ (Comité d’Intérêt de Quartier) qui a limité la coupure urbaine que constitue la L2 est aujourd’hui décédé. Son combat est poursuivi par un Conseil d’Administration de 16 membres dont des médecins universitaires en Santé Publique et avec pour Président Richard HARDOUIN
Le CAN se situe en transverse de l’action généraliste des CIQ, de celles des associations locales ; notre combat étant éminemment technique, sans frontière de quartiers, d’ d’arrondissements ou de villes. Nous apportons régulièrement des aides à d’autres associations au niveau de la connaissance des lois et des incidences sur la santé que peuvent engendrer le non respect des textes.
Principes d’interventions du CAN
Notre Collectif est un regroupement de particuliers, d’associations, de commerces, de syndicats de copropriétés, …. mais ne comporte aucun salarié et ne reçoit aucune subvention. Tout le travail accompli repose sur le dévouement des bénévoles, la plupart du temps par les membres du CA…
C’est pourquoi nous ne pouvons – physiquement, humainement – prendre en charge la totalité des problèmes rencontrés par les riverains. Nous avons élargi notre domaine d’action, avec la récente modification de statut, mais notre capacité d’intervention reste limitée.
L’adhésion au CAN permet, outre notre propre implication encore plus justifiée, un accès au réseau FNE (France Nature Environnement) ainsi qu’à celui d’AtmoSud, puisque nous sommes membres de leurs Conseils d’Administration et de leurs bureaux.
L’adhésion en tant que Collectif ou Association permet, si la structure adhérente le souhaite, de désigner un de leur membre pour les représenter à notre CA. Ainsi, le suivi de leur problématique particulière en est facilité.
Quelques exemples d'accompagnement
Des habitants des CASTORS de SERVIERES, nous ont exposé leurs difficultés et le peu de considération dans laquelle ils étaient tenus, lors de la création de la L2 (Autoroute A507) dont les bretelles d’accès passent sous leurs fenêtres…
- Nous les avons aidés à créer leur propre collectif, de manière à être présents sur le terrain, lister les revendications, les porter auprès des élus, de l’Etat de manière plus forte car représentatifs.
- Leur Collectif est monté, les statuts sont déposés en Préfecture.
- Nous les avons mis en contact avec les élus des Mairies de Secteur (leurs habitations sont à cheval sur les 14° et 15° arrondissements)
- Nous les avons aidés à l’organisation et à la gestion d’une conférence de presse et nous les accompagnons dans ce projet
- Nous les aidons dans la formalisation de leurs griefs, dans la recherche de solutions techniques recevables, dans la recherche de recours juridiques éventuels…
Nous avons aidé plusieurs associations qui se battent pour que le B.U.S. (Boulevard Urbain Sud) ne se fasse pas au détriment des populations riveraines et des espaces verts existants (et qui plus est, protégés). Elles se sont formées en CAN BUS, et plusieurs ont adhéré chez nous.
Collectif bruit Saint Barnabé 13012 :
Contactés suite aux nuisances occasionnées par les climatiseurs d’un centre commercial, nous avons élaboré avec les riverains adhérents des stratégies et des actions qui ont permis la résolution de leur épineux problème
Les riverains de la Grognarde se sont donc réunis en collectif et ont animé des
“ateliers de réflexion” pour une alternative à ce projet urbain qui est
détaillé dans l’OAP n°20 du PLUI. Il prévoit d’artificialiser toute la zone pour
construire routes et immeubles et ainsi détruire le dernier poumon vert du
quartier.
Ces parcelles qui appartiennent à la municipalité représentent 4 hectares de
végétation dont un terrain de foot laissé à l’abandon.
Nous accompagnons le Collectif contre ce projet et soutenons un contre projet audacieux, alliant espace maraîcher, espaces naturels accessibles à tous, plateau sportif, piste cyclable et piétonne.
Nous accompagnons également le Groupement du Vallon des Hautes Douces, créé pour lutter contre la bétonisation, dans une procédure en cours contre la Métropole, sur un terrain de la Fondation de France