Une publication de Sébastien BARLES, élus à la transition écologique à la ville de Marseille.

Publication, le 25/09/2022 sur le réseau Linkedin de Monsieur Sébastien Barles , Adjoint au Maire de Marseille délégué à la transition écologique / ex chargé de mission au Parlement européen / docteur en droit public / enseignant à l’Institut européen Paris 8 / initiateur Marche des cobayes…

« La Canopée solaire »🌈 ☀️

Solarisons nos autoroutes à Marseille #autonomie #climat #pollution #bruit

👉 Interpellation de l’Etat pour couvrir en panneaux photovoltaïques les autoroutes A7, A50 et L2 de Marseille soit 26 kilomètres (10 km A7 entre Septèmes et Saint-Charles / 5 km de la L2 non couvertes sur ses 9,5 km / 11 km de l’A50 entre les Pennes sur Huveaune et le parc du 26eme centenaire)

Tandis que cet automne la loi sur l’accélération des énergies renouvelables va être débattue au Parlement, que Marseille a obtenu le label européen des villes climatiquement neutre en 2030 et que la crise énergétique avec une explosion des prix, cette nouvelle donne énergétique nous oblige à développer notre autonomie et le développement des énergies renouvelables sur notre territoire.

La Ville de Marseille prend sa part en ;

* créant une Sem énergies renouvelables ;

* Soutenant, en entrant au capital des coopératives d’énergie citoyenne Massilia Sun System et Énergie Partagée ;

* Dérisquant 70 toitures de notre parc de bâtiments municipaux ;

* Identifiant les gisements potentiels d’ombrières dans nos écoles et sur nos parkings ;

* Promouvant la création de communautés énergétiques ;

 

👉Projet soutenu par : Richard Hardouin : Président FNE 13 Hendrik Davi : député Guy Benarroche : sénateur des Bouches du Rhône Sébastien Barles : adjoint au Maire délégué à la transition écologique Fabien Perez : Président du groupe des élus écologistes de Marseille, coordinateur de Marseille climatiquement neutre 2030 Younes Rifad : ingénieur, conseiller d’arrondissement 1/7 Lydia Frentzel conseillère municipale (…)

Le projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables, entend lever un certain nombre de freins. Jusqu’à présent, le code de l’urbanisme interdisait l’installation de panneaux solaires à moins de 75 à 100 mètres de la route sur ces délaissés. Et pour obtenir des dérogations, sur ce qui appartient généralement au domaine public de l’État, il fallait lancer plusieurs procédures complexes.

Le projet de loi entend simplifier les choses. Nous disons donc chiche au gouvernement et à l’Etat : solarisons les grandes balafres que sont les tronçons d’autoroutes urbaines dans Marseille. Cela serait bénéfique pour le climat, pour limiter le bruit, la pollution et les nuisances pour les riverains. Cela permettrait également d’expérimenter des dispositifs de solidarité en produisant des communautés de production photovoltaïque en autoconsommation collective garantissant aux quartiers populaires voisins des prix d’accès à l’électricité moindre et garantis sur 20 ans. Ainsi les 26 kilomètres de couverture photovoltaïque potentielle de couverture des autoroutes sur Marseille correspondent à un potentiel d’un million de m² de surface à couvrir potentielle. Partons sur une surface couverte de 20 km d’autoroute soit 800 000 m², ce projet pourrait ainsi couvrir les besoins en électricité d’environ 60 000 personnes soit près d’un marseillais sur 10.