Revendication du CAN : diminuer le nombre de voitures
La pollution la plus simple à éliminer est celle qu’on ne produit pas. Le CAN milite donc pour des solutions alternatives, variées
Circuits courts
Revendication du CAN : arrêt du grignotage des terres agricoles et retour vers une auto-suffisance alimentaire
Marseille compte plus de 860 000 habitants, et malgré un environnement de production agricole d’une grande diversité, nous importons la quasi-totalité des aliments que nous consommons. Pourtant, les terres agricoles encore existantes, continuent d’être considérées comme un réservoir de foncier constructible.
Or, la préservation de ces terres est essentielle à plusieurs titres :
- Pour notre souveraineté alimentaire
- Pour la lutte contre le changement climatique
- Pour le maintien de la biodiversité
Marque Gila sur fr.wikipedia, CC BY 2.5, via Wikimedia Commons, montage BDO – CAN
Tableaux extrait du site : « Autonomie alimentaire des villes : État des lieux et enjeux pour la filière agro-alimentaire française. Note de position – Mai 2017″
En 1950, Marseille était autosuffisante en fruits et en légumes : elle produisait 100% de ce qu’elle consommait. Aujourd’hui, son autonomie alimentaire est descendue à 2,3%.
Des réalisations sont actuellement cours :
- Un verger maraîcher dans le quartier des Aygalades, dans le 15ème arrondissement de Marseille :la micro-ferme Capricorne,
- Mis en place sur une friche urbaine en 2018, Le Talus est désormais un jardin maraicher participatif très productif en plein cœur de Marseille.
À Marseille, comme dans de nombreuses autres villes françaises, on assiste depuis une dizaine d’années au développement de nombreux projets d’agriculture urbaine.
L’écart est énorme entre les besoins de la population et la production actuelle. Il faut donc stopper toute nouvelle artificialisation des sols.
Des associations adhérentes du CAN militent en ce sens.
Le gouvernement, dans le cadre du plan de relance, propose de nombreuses aides à destination les collectivités et les porteurs de projet sur la thématique de la transition alimentaire et agricole.
C’est le cas par exemple des aides prévues pour la mise en place de jardins en agriculture urbaine ou encore pour transformer les approvisionnements des cantines scolaires.
Deux appels à projet qui démarrent en janvier 2021.
Pourtant, dans le contexte actuel de pression foncière urbaine, les espaces agricoles sont particulièrement fragiles et convoités. Ils représentent un enjeu majeur pour le territoire régional : préservation de la qualité de ses paysages, de sa biodiversité, conservation d’un secteur de l’économie qui crée de la valeur ajoutée et des emplois, autonomie alimentaire.
Avec 20 340 exploitations, notre région représente 5 % du total des exploitations agricoles françaises. En 10 ans, un quart de ses structures agricoles ont disparu.
FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur se mobilise pour une prise de conscience collective et un changement des pratiques indispensables au niveau de l’aménagement de notre territoire.
Plan métropolitain pour l’agriculture urbaine
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Le plan métropolitain pour l’agriculture urbaine, grand projet encore en friche
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