Le CAN Environnement, dans le cadre du label européen « Marseille, ville neutre en carbone en 2030 » soumet deux projets :
1 – A507/L2 – Encorbellements photovoltaïques
2 – A507/L2 – Forêt urbaine participative
Présentation synthétique
La volonté exprimée par des élus de la Ville de Marseille (28 avril 2022)
Benoit PAYAN, maire de la ville de Marseille
« Victoire ! Marseille est lauréate du projet européen des 100 villes décarbonées d’ici 2030.
C’est une grande nouvelle pour Marseille. C’est la victoire de la volonté et du rassemblement, d’une ville résolument engagée pour un avenir durable et pour notre environnement ! »
« Cette labellisation offrira à la Ville, en étroite collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, l’opportunité de travailler sur des projets concrets dans les prochains mois sur la question du retour de la nature en ville, des transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics de la Ville, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation »
Fabien PEREZ, conseiller municipal délégué aux fonds européens
« C’est un signal extrêmement fort de la Commission européenne pour nous permettre de changer nos politiques publiques en matière de transition »
« Même si c’était audacieux de notre part de concourir, car Marseille accumule des retards et reste une ville avec de forts contrastes, elle a montré sa compétence dans ce dossier sur lequel nous avons travaillé de longs mois ».
Une candidature pour laquelle la Ville s’est adjointe les services d’une AMO (assistance à maîtrise d’ouvrage) et qui a « également reçu un écho très positif de la part des acteurs économiques, institutionnels, des associations….
Ce dossier démontre une nouvelle approche de la municipalité, non seulement sur les questions des transitions, mais aussi dans la façon d’aller chercher les fonds européens ».
Sébastien Barles (EELV), adjoint au maire, délégué à la transition écologique
« Ce label nourrit notre ambition de faire de Marseille un phare de la transition en Méditerranée. C’est un passionnant challenge qui s’ouvre devant nous : celui de réparer et de transformer notre ville en friche, en ville des possibles, cosmopolite et solidaire ».
Cette candidature, préparée au long cours, va s’appuyer sur des outils que la Ville est en train de mettre en place, comme « la SEM énergie, le revenu de transition écologique, la Cité de la transition, l’alliance locale contre la précarité et l’exclusion énergétique, la coopérative de compensation carbone de circuit court…, détaille l’adjoint. Il faut maintenant travailler sur un contrat climatique pour rendre notre ville sobre et résiliente, un conseil scientifique et l’Assemblée citoyenne du futur associée aux travaux car la transition ne se fera pas sans les citoyens et sans la solidarité ».
La récente labellisation de la Commission Européenne permet à la Ville de Marseille de faire avancer des projets concrets « sur le retour de la nature en ville, des transports, sur la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics de la Ville, sur la production d’énergies renouvelables et durables, en passant par l’inclusion citoyenne et l’innovation. »
Présentation synthétique du projet « Encorbellements photovoltaïques »
Depuis 2016, le CAN propose que les murs de la L2 soient équipés d’encorbellements («casquettes ») photovoltaïques, dans le but de :
- Réduire le bruit de la circulation, en le renvoyant sur l’autoroute.
- Produire une énergie renouvelable pour une autoroute autonome en énergie, voire contribuer à la production de la centrale photovoltaïque du projet SIRIUS.
- Confiner la pollution de l’air qui du fait de sa diffraction sur l’encorbellement, parviendrait dilué aux riverains. (Similitude d’effet avec le projet Borée de la SRL2)
Dire d’expert AtmoSud : « En théorie, la mise en place d’obstacles, permettant de rallonger le temps de résidence des polluants dans la tranchée et d’augmenter les surfaces de dépôt, devrait entrainer une meilleure dilution des panaches et réduire les niveaux de concentrations en dehors des ouvrages. »
- Protéger la crête des murs de soutènement de l’érosion
- Permettre une récupération des eaux de pluie afin de végétaliser les pieds de murs
Outre la future centrale photovoltaïque de Frais Vallon, le CAN a identifié d’autres raccordements possibles, en lien avec les projets en cours de développement, limitant ainsi les frais d’installation et permettant une utilisation rapide de l’énergie produite :
Autoroutes :
- Les parties non couvertes de la L2. à raccordement possible avec la centrale prochainement créée sur Frais Vallon
- Les parties de l’A55 et ses accès. à raccordement possible avec une des 6 centrales photovoltaïques prochainement installés sur les bâtiments du Port de Marseille
Voies ferroviaires :
- Le quartier du Canet subit et va subir une double nuisance :
- Depuis la création de la L2 et la mise en place d’un mur anti chute de véhicules sur la voie ferrée, le bruit de trains rebondit sur ce mur.
- Les projets d’agrandissement du MIN vont entrainer un trafic Poids Lourds supplémentaire. à raccordement possible avec la future centrale photovoltaïque du MIN
- Le quartier des Castors de Servières a quasiment la même problématique que celui du Canet. à raccordement possible avec la future centrale photovoltaïque du MIN
Présentation synthétique du projet « Forêt urbaine participative »
Notre projet répond à la problématique de la nature en ville. Il propose la création d’une forêt urbaine, centre d’attractivité pour atteindre la ville neutre en carbone
La zone pressentie pour ce projet est particulièrement concernée par la pollution atmosphérique, du fait de :
- La sortie Frais Vallon La Rose de la L2
- La proximité du rond-point de Frais Vallon, très souvent embouteillé
- Le viaduc de Frais Vallon
- L’avenue Jean Paul Sartre
- L’avenue de Frais Vallon
- La ligne M1 du métro, en aérien
Les attendus de ce projet :
- Forêt urbaine : amélioration du bilan carbone
- Forêt urbaine : lutte contre les îlots de chaleur
- Forêt urbaine : Un projet entrainant une mixité sociale, faisant intervenir plusieurs acteurs de la société civile : habitants, travailleurs sociaux, enfants de la maternelle au collège
- Forêt urbaine : Une éducation à la citoyenneté, à la prise de conscience écologique, au respect du vivant, à la biodiversité
- Forêt urbaine : Régulation de la biodiversité
- Forêt urbaine : Impact positif sur la santé & bien-être
- Forêt urbaine : Impact positif de la nature pour les professionnels de l’immobilier
- Forêt urbaine : Amélioration de la qualité de l’air, confinement des pollutions des sols, lutte contre les catastrophes naturelles
- Forêt urbaine : Diminution de l’érosion des sols, stabilité des sols, lutte contre les catastrophes naturelles
- Forêt urbaine : Diminution du bruit
- Forêt urbaine : Totale autonomie de fonctionnement au bout de 3 ans
- Forêt urbaine : Source de nourriture