Bio surveillance

Les plantes sont sensibles à la pollution et peuvent ainsi servir de marqueur en déclenchant des maladies

Bio indicateurs

Bio accumulateurs

Bio intégrateurs

Bio marqueurs

L’organisme sensible présente des effets visibles d’un polluant atmosphérique. Ce dernier est spécifique d’un type de plante.

Cette information semi-quantitative sur la contamination atmosphérique permet d’apprécier directement les impacts environnementaux des polluants.

Manifestations :

– nécroses

– chloroses (modification de couleur)

– altérations physiologiques, tissulaires ou morphologiques (variation de taille, perturbation de la floraison,…)

Ex :   tabac, trèfle, peuplier,         millepertuis, glaïeul 

Ces plantes ont la capacité d’accumuler au sein de ses tissus (feuilles) les polluants atmosphériques et ce, à une concentration supérieure à celle du milieu.

Manifestations :

– pas de dommages immédiats pour la physiologie ou la morphologie

– pas d’effet visible

– le taux de polluant est déterminé par analyse chimique

Ex :   mousse, lichen, ray-grass Ž  éléments traces métalliques

Cette notion est à appliquer au niveau d’une communauté ou d’une population d’organismes et en suit les variations de densité et/ou la composition spécifique de cette population.

 Manifestations :

La modification de la présence et de l’abondance d’une espèce indique toute modification de l’environnement, de cette espèce.

Ex : Indice de qualité globale de l’air à l’aide des lichens Ž disparition de nombreuses espèces quand la qualité de l’air se dégrade et inversement.

Le principe est de relever les effets d’une exposition présente ou passée d’un organisme à au moins un polluant.

 

Manifestations :

– suivi de l’altération moléculaire, cellulaire, biochimique, physiologique de l’organisme

Ex : Test des micronoyaux chez Tradescantia