Autoroute A507 - L2 : Nos propositions
Bouygues, ayant remporté le Partenariat Public Privé, est tenu d’exercer une veille technologique pour le compte de l’Etat, afin que l’A507 soit une autoroute innovante digne du XXI° siècle, qui a pris conscience des enjeux de Santé humaine, environnementales et climatiques.
Nous avons émis maintes propositions en matière de végétalisation des murs de la L2, et plus généralement de la ville, en matière d’absorption de polluants par des algues, avec production de chaleur ou de bio-carburants :
Voir notre page sur ce sujet
Le contrat prévoit également que celui qui a remporté le marché se doit de produire une autoroute économe en énergie et de mettre en place des solutions innovantes pour alimenter le projet par les énergies renouvelables
Le CAN Environnement est à même de faire des propositions qui permettrait de respecter le contrat dans toutes ses dimensions.
Installer des «casquettes» au dessus des murs anti-bruit, ce qui éviterait une partie des bruits rebonds – comme prévu initialement dans l’Avant Projet Modificatif et servirait de support à des panneaux photovoltaïques.
Cette proposition est d’autant plus viable économiquement car :
- elle rendrait l’A507 autonome dans ses besoins énergétiques
- le surplus éventuel pourrait alimenter la ferme photovoltaïque prévue dans le cadre du projet SIRIUS, à Frais Vallon, lieu quasi central de l’A507
En savoir plus sur le projet SIRIUS, projet porté par la Métropole et la société HMP
Véritable carrefour urbain le quartier de Frais Vallon situé dans le 13ième arrondissement de Marseille est à mi chemin entre des territoires contraints socialement d’un côté et sélectifs de l’autre.
Avec environ 5.000 habitants, 1450 logements sur 16 hectares, son positionnement dans la ville lui donne une potentialité tant par son maillage urbain (transport en commun, rocade L2) et par les réserves foncières disponibles.
Les propositions du CAN Environnement en matière de production d'énergies renouvelables au service de la diminution de la pollution de l'air et du bruit, s'appuient sur une étude - l'étude CANOPEE - à laquelle a participé le groupe EGIS - partenaire de Bouygues pour la construction de la L2
Proposition 1 : efficacité des casquettes ou encorbellements… Le plus : des panneaux photovoltaïques
Somme, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Proposition 2 : des paralumes
Les paralumes, aux entrées et sorties des tunnels, permettent de diminuer les éclairages du tunnel, en habituant progressivement l’œil du conducteur soit à la lumière naturelle, soit à la pénombre du tunnel.
Il est reconnu qu’en plus, les paralumes limitent l’effet de souffle du bruit des tunnels.
Ils pourraient également servir de support à des panneaux solaires.
Proposition 3 : des ombrières
Mme ROYAL (inauguration de la route solaire au sol du 21/03/2016) : « Je suis là, on va commencer là. Pourquoi pas la totalité de ce parking ? Les parkings des centres commerciaux qui le voudront, les bandes d’arrêt d’urgence pour pouvoir éclairer les tunnels en auto consommation. »
Le propre d’un parking étant de garer sa voiture, le CAN Environnement propose la création d’ombrières, support de panneaux solaires.
Et donc créer de multiples parkings de rabattement vers les lignes de métros, de tram, avec des stations de vélos sécurisés…
semflex66, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Proposition 4 : le cas du viaduc de Frais Vallon
Le viaduc de Frais Vallon enjambe une rocade, une ligne de métro, ainsi qu’un gigantesque rond point.
Le projet CANOPÉE développé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) est transposable sur les parties aériennes de la L2
D’autres lieux, sur le trajet de la L2 Nord se prêterait à ce type
d’ouvrage (CANET Gare avec la double problématique TRAIN + L2)
Les diverses infrastructures existantes pourraient servir à mettre en pratique la technique du « Solar Serpent » et contribuer ainsi à une forte production énergétique, ainsi qu’à une réduction des diverses nuisances sonores.
Cette technique est développée un architecte suédois Måns Tham. Selon le site les TECHNIQUES DE L’INGENIEUR, recouvrir les routes d’ombrières solaires photovoltaïques aurait plusieurs avantages :
- rendement optimal des cellules photovoltaïques.
- protection de la route des agressions météorologiques par le toit solaire.
- amélioration de la qualité de l’air, car une route non dégradée conduit à une réduction de la consommation des véhicules de 7% selon une étude danoise.
- protection contre le vent, qui, lorsqu’il est de face ou latéral, conduit également à augmenter de manière significative la consommation des véhicules.
- production électrique produite par cette toiture pouvant servir à alimenter en énergie des expérimentations dans le domaine de la lutte contre la pollution atmosphérique.
- Non ruissellement de l’eau de pluie sur la route, l’eau recueillie n’est plus souillée.
- Propagation des ondes acoustiques empêchée par le serpent solaire, et donc diminution des nuisances sonores pour les riverains.
- Plus d’ éblouissements et plus besoin des essuie-glaces.
- Prévention des aquaplanings mortifères ainsi que l’accumulation de neige verglaçante.